Passage de frontière Panama-Colombie
- Du 8 au 30 août 2016
- De Colon à Santa Marta
- Pas de commentaires
- Pays traversés | Colombie | Panama | Côté pratique | Passage de frontière
Le passage Panama-Colombie
Il faut savoir dans un premier temps
que la frontière terrestre entre le Panama et la Colombie est le
lieu de prédilection des narcotrafiquants et des révolutionnaires
de tout poils. Les militaires et policiers n'osent pas s'aventurer
dans cette zone, que ce soit côté panaméen ou colombien (d'après
les dires des militaires panaméens eux-même), il n'y donc tout
simplement plus de route assez rapidement. Le seul accès s'avère
être une piste pour 4*4 et encore il faut une garde au sol assez
haute et être vraiment tout terrain, de plus l'opération risque de
coûter cher car il faut souvent soudoyer les narcotrafiquants que
l'on peut rencontrer sur place pour pouvoir passer. La douane à la
frontière n'est pas hyper sécurisée et pas sur que ce soit aussi
facile que de passer les autres frontières d'Amérique Centrale. La
meilleure option reste donc le bateau pour le véhicule et l'avion
pour ses occupants (ou le bateau pour une croisière dans les SanBlas
mais ça revient très cher).
Tout d'abord, nous avons, à notre arrivée à Ciudad de Panama, cherché un bateau pour emmener Phileas en Colombie. En général, plusieurs options sont possibles :
Le conteneur : un gros conteneur dans lequel on gare son véhicule (voir plusieurs si il reste de la place et que l'on a trouvé des gens pour le partager), que l'on ferme avec un cadenas et que l'on récupère à l'arrivée après avoir payé les frais de douanes bien entendu. Option la plus sécurisée car seul le propriétaire conduit le véhicule mais aussi la plus chère.
Le conteneur OpenTop : Même chose que le précédent mais il ne contient pas de toit donc on peut faire entrer des véhicules plus haut. Option un peu moins sécurisée que la précédente car le conteneur est ouvert et qu'il sera sur le dessus de la pile de conteneurs, elle est en théorie moins chère que l'option conteneur simple.
Les Racks ou LoLo : On gare son véhicule sur un ensemble de deux rails, le véhicule est sanglé ou tout du moins sécurisé dessus. Seul le propriétaire du véhicule conduit le véhicule (on ne fournit donc pas les clés) pour le monter ou le descendre des racks. Option moins sécurisée que les précédents mais moins chère.
Le roulier ou RoRo (pour RollOn-RollOn) : On dépose son véhicule au port et on laisse les clés au personnel. Le personnel conduira le véhicule dans le bateau et le débarquera. Option la moins sécurisée de toute car les personnes peuvent entrer dans le véhicule et donc fouiller et voler ce qui est à l'intérieur sauf si la partie conduite est séparée de la partie habitation (comme dans les pick-ups/4*4 avec cellule par exemple). C'est aussi l'option la moins chère.
Concernant Phileas, celui-ci est trop haut pour entrer dans un conteneur classique (il fait 3m tandis que les conteneurs n'en font que 2,70m) et trop long pour le LoLo (il fait quand même 7,3m de long). Il ne nous reste comme option que le conteneur OpenTop ou le RoRo. (A Ciudad de Panama, on peut aussi trouver l'option RoRo pour envoyer son véhicule en Equateur (à Guayaquil), cette option est parait-il peu chère et rapide mais il faut bien tomber au niveau des dates car il n'y a qu'un départ par mois et pour notre véhicule les prix étaient exorbitants nous n'avons pas compris pourquoi cette différence). Nous avons fait plusieurs demandes de devis et avons globalement été étonnés par les tarifs proposés (ainsi que par les temps de traversées). De ce que nous avions pu voir sur internet et de ce que les autres voyageurs nous ont dit, la traversée Panama-Colombie doutait plus chère que la traversée Belgique-Canada pour un même gabarit de véhicule. Pour cette raison, certains voyageurs décident de s'arrêter après le Panama et de renvoyer leur camion en France quand d'autres préfèrent du coup se concentrer sur l'Amérique du Sud. Nous avons reçu nos devis et nous attendions à des tarifs pour notre gabarit de l'ordre de 4000-5000 euros (un sacré trou dans les comptes, cette traversée), les devis les plus chers étaient de 3000 euros (pour le conteneur OpenTop et la traversée vers l'Equateur) et nous avons trouvé une traversée pour Phileas à 1300 euros hors frais de douanes et de port. Un prix défiant toute concurrence pour nous mais qui impliquait de devoir rester presque 2 semaines de plus car nous venions de rater un bateau et qu'il n'y a qu'une traversée tout les 15 jours pour le RoRo (1 par semaine pour les conteneurs). Là encore, surprise à laquelle nous nous attendions après avoir parlé avec nos amis voyageurs, la traversée est assez rapide (le même temps que pour des conteneurs), 4 jours, mais là où les conteneurs peuvent être récupérés presque de suite, les traversées RoRo subissent un retard, à la douane ou au port nous n'en savons rien, le fait est que nous ne pourrons récupérer Phileas que 2 semaines environ après le départ du bateau de Colon et alors que l'arrivée se fait pour les conteneurs à Carthagène, l'arrivée pour les véhicules en RoRo se fait maintenant à Santa Marta. Bref, quelques déconvenues mais une bonne nouvelle niveau tarif. Nous avons donc réservé la place de Phileas en RoRo pour Santa Marta en donnant juste quelques renseignements au transitaire par mail.
La sortie du panama
Démarches pour la traversée :
Avant de déposer le véhicule pour la traversée, il faut passer par l'épreuve de la maison de fous dans les 12 travaux d'Astérix (en peut-être un peu moins bordélique quand même).
La première étape est de faire inspecter le véhicule par la police de Ciudad de Panama (service DIJ) afin qu'ils s'assurent que le véhicule n'est pas volé. Pour cela, il faut se rendre entre 7h et 7h30 du matin au service en question, le parking ressemble à une casse dans un quartier un peu délabré, on se demande si on est au bon endroit mais après vérification on y est. Pierre-Louis va prendre un ticket (le 9) et on apprend qu'il n'y a que 10 véhicules inspectés par jour (ouf !!! on pourra passer ce jour!). Ensuite les inspections ne commençant qu'a partir de 8h et se déroulant dans l'ordre, nous devons attendre. A 8h45, l'inspecteur est au véhicule numéro 3, qui se trouve par hasard devant nous, et on se dit qu'on va y passer la journée mais celui-ci nous voit, vient vers nous, prends notre numéro, note notre numéro VIN ainsi que quelques papiers (une copie du passeport de Pierre-Louis, une copie du permis d'importation et une copie de la carte grise) puis nous laisse partir en nous donnant rendez-vous à 14h dans l'autre bâtiment du DIJ, de l'autre côté du boulevard type périphérique. Nous revenons à 14h dans le bon bâtiment, et là rebelote, attente, remplissage de formulaire et nous donnons d'autres copies du passeport, du permis d'importation et de la carte grise avant de se voir donner le sésame. Le formulaire d'inspection nous permettant de mettre Phileas sur un bateau sous les 8 jours dont nous nous empressons de faire des copies car ils nous les faudra au port de Colon.
Les autres étapes se font toutes le même jour, celui du dépôt du véhicule au port de Colon.
Nous devons commencer par faire tamponner 4 copies du Bill of Lading que notre transitaire nous a envoyé par mail et qui prouve que nous avons une place à bord d'un bateau pour un véhicule. Facile... encore faut-il trouver le bureau du transitaire pour cela. Nous passons un moment à chercher car des gens bien intentionnés essayent de nous aider mais ne connaissent pas l'agence que l'on cherche. On finit par trouver presque tout seuls.
Ensuite, il faut aller dans un premier bureau de douane, fournir 3 copies et les originaux des papiers suivant : passeport du conducteur, permis d'importation, assurance du Panama, carte grise, formulaire d'inspection et bill of lading. La personne en face de nous inscrit tout un tas de choses dans son ordinateur, tamponne toutes les copies, imprime en 3 exemplaires un formulaire type permis d'importation mais du coup il s'agit plutôt d'un permis d'exportation, les tamponne aussi, agrafe un exemplaire de chaque copie ensemble, nous rends deux liasses et tamponne le passeport de Pierre-Louis pour confirmer que le véhicule entrant est bien sorti du pays (techniquement il ne l'est pas mais ça n'inquiète personne).
Nous devons ensuite aller à la douane (la même douane du Panama mais dans un autre endroit, on fait des aller-retours en Phileas car on ne peut même pas y aller à pied) pour faire tamponner (encore) nos papiers. On se refait tamponner chaque papier des 2 liasses de documents, on nous rend une liasse et la douane garde l'autre.
Étape suivante (heureusement, cette fois juste à côté de la précédente), payer les frais de port et de gardiennage etc... Nous fournissons notre liasse de document à une personne cachée derrière une vitre teintée qui nous parle à travers un micro et qu'on entend pas très bien. On ne sait pas très bien ce qu'elle fait mais elle nous rends la liasse, des feuilles ont été dégrafées pour être photocopies, elles ont toutes un tampon de plus à leur actif. La personne nous demande 72 dollars et nous donne un reçu pour les frais de port (qui lui indique 71 dollars, va comprendre) avec une photocopie.
Dernière étape et pas la moins courte malheureusement, le dépôt du véhicule. Nous devons nous rendre à l'endroit du dépôt, garer le véhicule devant et seul le conducteur peut entrer. Nous nous retrouvons à devoir attendre (à l'ombre heureusement) les filles et moi que Pierre-Louis finisse le travail. Il va donner notre dernière liasse de documents ainsi que le reçu de paiement des frais portuaires (ainsi que la copie) à une personne, qui a du sûrement y apposer son tampon elle aussi. Puis il ressort pour cette fois entrer avec le véhicule. Nous sortons d'abord nos sacs à dos puis nous laissons à nouveau Pierre-Louis seul. Phileas est pris en photos sous toutes les coutures par une personne qui note aussi tout les accros et problèmes visibles afin d'avoir un comparatif à l'arrivée au port de Santa Marta si il y a problème. Vient ensuite l'inspection complète du véhicule par un monsieur puis par son chien pour s'assurer qu'on ne transporte pas de drogue dans Phileas. Le monsieur trouve louche que Camille et Maude, deux filles, puissent jouer aux petites voitures et aux légos, il inspecte donc avec minutie toutes les petites voitures et wagons de train ainsi que toutes les boites de légos (qu'on avait pris soin de fermer pour éviter de retrouver des petites pièces partout). Il ouvre toutes les boites de jeux de cartes des filles, ouvre toutes les coffres sous les banquettes, inspecte dans tous les sens les différentes boites de conserve et cherche même à ouvrir une boite de pois chiches. Il fait tout de même l'impasse sur une partie de la salle de bain et heureusement car c'est là qu'était planquée la drogue... euh le chlorure de magnésium et que sont stockées toutes les huiles essentielles. Bref, après avoir tout retourné, l'inspecteur à sorti son chien qui ne cherchait que la sortie pour retourner dans sa cage et ne voulait pas chercher la drogue (en même temps, il n'y en avait pas). Finalement, Pierre-Louis a pu tout ranger, tout fermer et aller faire les papiers (encore!!!) pour dire que Phileas a bien été déposé au port, donner les clés. Nous avons fini par revoir le héros qui a été bien patient (et qui s'est bien retenu de rire face à l'attitude de l'inspecteur) et par prendre un taxi pour aller à la gare routière prendre un bus pour Ciudad de Panama.
A savoir, le taxi nous a pris 3,6 dollars (on lui a laissé la monnaie soit 4 dollars) pour aller au terminal de bus et nous avons payé 3 places à 3,15 dollars l'une pour rentrer à Ciudad de Panama. Arrivée sur place, nous avons repris un taxi pour regagner l'hotel que nous avions réservé car nos sacs étaient très lourds et il nous en a couté 5 dollars. Certains nous avaient parlé du taxi pour faire tout le trajet, nous avons préféré faire des changements de transports mais payer moins cher.
La traversée de Phileas a été gérée parfaitement, il ne nous restait plus qu'a prendre notre avion le lendemain. Nous avions cherché des billets sur internet et trouvé pas mal de trajet un peu cher. Nos amis voyageurs (toujours les mêmes) nous ont parlé de la compagnie VivaColombia qui fait des vols entre Ciudad de Panama (aéroport Panama Pacifico) et Bogota ou Medellin (et même peut-être Cali) pour une centaine de dollars par personne. Nous en avons donc profité mais il faut savoir qu'ils sont filous. Arrivés à l'aéroport, ils nous ont demandé un certificat médical pour moi et nous avons du rajouter 25 dollars pour avoir ce certificat, heureusement il y a une clinique juste à côté de cet aéroport et ils n'étaient pas débordés (la consultation n'a consisté qu'en une prise de tension, une estimation de l'avancée de la grossesse et quelques questions pour savoir si j'allais bien). Puis il a fallu montrer une preuve que l'on allait quitter la Colombie, sauf que cette preuve n'est demandé que pour entrer au Panama normalement et pris de court (à 30 minutes de la fin de l'enregistrement) nous avons du acheter des billets pour prouver une sortie de territoire que finalement à par eux personne ne nous a demandé à l'arrivée en Colombie. Nous avons été forcés d'acheter ces billets car selon eux, la preuve de la traversée de Phileas et de son arrivée en Colombie n'était pas une preuve suffisante pour nous laisser entrer dans l'avion. Bref, une sacré bande de filous sachant que maintenant que nous cherchons à nous faire rembourser, la compagnie ne réponds ni au téléphone, ni par mail. Bref, nous avons quand même économisé par rapport aux autres compagnies mais moins que ce que l'on espérait.
Pour la sortie du Panama, la migration
ne tamponne pas le passeport (en tout cas pas ici mais peut-être à
la frontière terrestre entre Panama et Costa-Rica). Nous avons pris
notre avion qui a surement du décoller un peu en avance car nous
sommes quand même arrivés environ ¾ d'heure en avance à Bogota. A
l'arrivée, nous sommes passés par la file prioritaire grace aux
filles et à mon gros bidon, nous avons montrés nos billets
d'arrivée pour prouver qu'on venait du Panama, personne ne nous a
demandé quoique ce soit sur une sortie du pays (Grrrr VivaColombia),
nous avons demandé 6 mois pour le visa mais la personne de la
migration nous a dit qu'il ne pouvait donner que 3 mois et qu'on
devrait demander une extension de visas pour 3 mois supplémentaires
dans n'importe quel service de migration d'une grande ville quelques
jours avant expiration du premier visa. Nous avons récupérer notre
gros sac à dos rempli un formulaire pour le DIAN (Direccion de
Impuestos y Aduanas Nacionales) de Colombie, sommes encore passés
par la file prioritaire pour rendre celui-ci et encore une fois les
personnes ne sont pas très regardantes sur nos réponses. Nous avons
donc pu sortir de l'aéroport sans soucis.
Récupération du véhicule en colombie
Deux semaines plus tard environ soit le vendredi 26 aout, Phileas est bien arrivé à Santa Marta. Nous avions quelquechose de prévu pour le week-end, nous avons donc reporté la récupération de notre véhicule au lundi suivant. Pierre-Louis a donc pris un avion pour Santa Marta, très tôt dans la matinée (réveil à 4h du matin pour une arrivée à Santa Marta à 08h30). Arrivé sur place et après une grosse frayeur avec un chauffard de taxi (oui oui quand on roule comme un dingue sur les trottoirs en klaxonnant les piétons pour qu'ils se poussent, on dit chauffard), Pierre-Louis cherche l'endroit où il doit récupérer le BillOfLading original, le bureau est fermé et il se renseigne auprès de l’hôtel d'à côté ou la réceptionniste l'informe qu'elle a bien ses papiers. Elle réclame par contre que l'on paye pour ceci donc Pierre-Louis appelle notre contact qui confirme que nous avons déjà payé pour ce papier. Notre contact, qui ne connaît ni les démarches de récupération d'un véhicule à Santa Marta, ni la ville en question, donne des instructions mais il en manque la moitié. Heureusement pour Pierre-Louis les gens sont aidant (à peu près) et les choses ne se passent pas trop mal. Il arrive donc à la sociedad portuaria pour commencer les papiers d'importation mais on l'informe qu'il faut d'abord qu'il fasse une lettre de solicitude pour demander l'importation d'un véhicule puis aller la faire tamponner à l'autre bout de la ville. La personne en face de lui se propose pour lui écrire la lettre avec tout ce qu'il faut dedans et une fois ceci fait, il va faire tamponner la lettre en deux exemplaires à un bureau de douane (DIAN) avec tout un tas de papiers. Une fois le tampon obtenu (sans qu'on ne jette un coup d’œil à la dite lettre), Pierre-Louis retourne au premier bureau de douane où il peut continuer les démarches. Une fois ceci fait, il faut faire l'inspection du véhicule. Pour cela, on informe Pierre-Louis qu'il lui faut un casque et des chaussures de chantier pour aller au port, il est supposé aussi faire une lettre pour pouvoir rentrer dans le port mais l'inspecteur ne lui en parle pas donc il attend de voir. Après avoir cherché dans plusieurs bureaux de la douane, l'équipement nécessaire, il se fait prêter un casque par un douanier et des chaussures de randonnée par des voyageurs qui importent eux aussi leur véhicule (eux auront eu moins de chance que Pierre-Louis, leurs démarches durent depuis le vendredi matin, après 4h de panne de courant dans toute la ville le vendredi, un chef de douane absent du vendredi au lundi après-midi etc...). L'inspecteur fait la moue car il aurait aimé ne rien faire mais il part faire l'inspection de Phileas et alors que Pierre-Louis est bloqué à l'entrée du port car il n'a pas fait la lettre, celui-ci négocie pour qu'il puisse quand même entrer. Une fois l'inspection faite (rapidement, on a dit que l'inspecteur n'avait pas très envie de bosser ?), celui-ci dit à Pierre-Louis de revenir plus tard dans l'après-midi (on est en fin de matinée) pour récupérer les papiers. Pierre-Louis lui fait comprendre qu'il va attendre dans le bureau car il n'est pas pressé, le douanier finit par faire les démarches et en 15 minutes tout est prêt, il ne manque plus que la signature du chef de la douane qui n'est pas encore apparu. Après la pause réglementaire du midi, Pierre-Louis va payer les frais de douanes et portuaires et faire les papiers pour entrer dans le port pour la récupération d'un véhicule. Alors qu'il a commencé les démarches pour obtenir l'autorisation d'entrer dans le port (cette fois obligatoire), on l'informe qu'il ne pourra pas obtenir cette autorisation avant au mieux 18h le jour même. Pierre-Louis va s'occuper des papiers pour pouvoir payer et il explique qu'il va peut-être devoir payer une journée de plus pour les frais portuaires et tandis qu'il explique ceci, la personne qui s'occupe de son autorisation la lui tend en lui disant que tout est bon (ça aura pris moins de temps que prévu, environ 1h). Pierre-Louis va payer et croise les autres voyageurs qui ont récupéré leur papier d'inspection enfin signé par le chef de la douane qui est miraculeusement passé. Il a aussi signé celui de Pierre-Louis qui va pouvoir récupérer Phileas si il réussi à se faire à nouveau prêter un casque et des chaussures. La récupération prends du temps car il faut encore faire tamponner tout un tas de papiers au port et notre contact qui devait s'occuper d'une démarche ne l'a pas encore fait. Pierre-Louis l'appelle pour qu'il fasse la démarche en question et la situation est débloquée rapidement. A la fin d'une journée très éprouvante, Pierre-Louis récupère une lettre (après avoir donné plein de papiers et écrit plein de lettres) tamponnée qu'il faut encore qu'il fasse tamponner et agrafer avec des reçus (récupération de la clé du véhicule, prise des photos etc...) et d'autres papiers à signer au préalable. Pierre-Louis peut enfin sortir Phileas du port mais ne peut pas rouler en Colombie car il lui faut encore trouver une assurance.Le lendemain, Pierre-Louis court les
rues et les bureaux d'assurance de la ville de Santa Marta mais
ceux-ci ne sont pas habitués encore à accueillir des véhicules
étrangers et n'ont pas donc pas les papiers nécessaires pour faire
délivrer une assurance pour un véhicule non colombien. Pierre-Louis
passe à un bureau d'assurance qui est supposé pouvoir lui en
délivrer une, il croise les autres voyageurs qui ont pu faire les
papiers et qui vont payer l'assurance. Alors qu'il fait les
démarches, le réseau tombe en panne et on l'informe qu'il devra
revenir le lendemain puis après discussion dans l'après-midi. Il
repasse en milieu de matinée puis après le repas et le réseau est
revenu donc il peut aller payer (à 1km de là) dans une banque et
revenir avec l'attestation de paiement. Une fois ceci fait, la
personne lui délivre son attestation d'assurance et Pierre-Louis
peut enfin prendre la route pour rejoindre Bogota.
Bilan
Départ du Panama : Colon pour Phileas, Ciudad de Panama pour nous
Arrivée en Colombie : Santa Marta pour Phileas, Bogota pour nous
Frais de sortie : 72 dollars pour Phileas (frais de port et de gardiennage), 0 dollar pour nous
Frais d'entrée : 382 464 Pesos Colombiens pour Phileas soit environ 115 euros (frais de douane et portuaire), 0 dollar pour nous
Assurance obligatoire : 130 000
pesos (environ 39 euros) pour trois mois.
Prévoir frais de
photocopies multiples
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