"La Terre est bleue, comme une orange."
Paul Eluard

Pérégrinations d'une famille en camping car autour du monde.

Les réparations de Phileas

Voici toutes les réparations que nous avons du effectuer sur Phileas depuis notre départ. Avant de partir, on croisait les doigts pour n'avoir aucun problème technique, au début tout s'est plutôt bien passé et puis les soucis ont commencé à arriver. Au début, cela nous a beaucoup stressé et puis finalement, on s'est rendu compte que tout problème avait sa solution, quelle que soit la partie du monde dans laquelle on se trouve.


Les problèmes mécaniques


18 aout 2017 : dans le parc national de los cardones, à l'est de Salta en Argentine, par un matin glacial, Philéas, après un claquement étrange, refuse de démarrer, ce coup là, ce n'est pas la batterie, qui est neuve, mais le démarreur qui tourne dans le vide... On se fait tracter sur 100 mètres par une camionette pour démarrer puis on roule jusqu'à Cachi, non loin de là. Un premier mécanicien me dit qu'il ne pourra regarder que demain après m'avoir fait couper le moteur et me recommande un autre mécanicien. On redémarre en poussant. Le second a trop de travail et me recommande un troisième qui lui peut en début d'après midi. Il sort le démarreur, tente de le démonter, sans succès. Il me dit de retourner voir le premier avec le démarreur et qu'il pourra l'envoyer à Salta pour réparation. Malheureusement, les contacts de ce dernier n'ont pas les pièces pour réparer le démarreur. On est donc contraints de remonter le démarreur défecteux. On passe la nuit à Cachi puis on se fait pousser par les voisins pour redémarrer le lendemain matin avant de faire la route vers Salta. On va au camping, on est samedi après midi, dimanche tout est fermé et lundi est férié. On attends donc mardi pour aller trouver un mécanicien. Le premier connait le démarreur et me dit qu'il peut le réparer, il lui faut juste Phileas au garage. De retour au camping, on pousse Phileas pour le faire démarrer avec les voisins, en vain. Le mécanicien vient avec un 4x4 pour nous tirer, Phileas démarre. On passe quelques heures au garage, le temps de sortir le démarreur, de le démonter, nettoyer, de changer le bendix (l'impulseur) qui est défectueux (les dents sont en bon état mais un roulement est cassé à l'intérieur et les deux parties ne sont plus solidaires... ce qui fait qu'il patine si trop de force est demandée) et de remonter le tout. Philéas démarre à merveille !



07 aout 2017 : après le Salar d'Uyuni, on roule vers Potosi, les freins font un bruit étrange, je sors voir et la plaquette droite extérieure est en train d'abimer le disque. Il nous reste 150km jusqu'à Potosi sans aucun mécanicien jusque là. On décide d'y aller quand même. Je fais toute la route, de montagne, sans utiliser les freins, seulement au frein à main. Il faut anticiper mais c'est une excellente astuce de nos amis Karine et Julien rencontrés à Cusco. A Potosi, tout est fermé, on ne trouve pas de mécanicien et la ville en pente ne nous donne pas envie de nous y réarreter. On décide donc de prolonger la route de montagne au frein à main pour 200km de plus jusqu'à Tupiza. Arrivés là bas, et après avoir fait 5 mécaniciens trop occupés, on fini par en dégoter un qui peut nous aider, il nous change les plaquettes et nous met celles faites à Lima à la place. Ici non plus on ne trouvera pas de plaquettes neuves pour Phileas.


03 juillet 2017 : toujours à Cusco, après avoir visité toute la vallée sacrée, on se décide à retourner voir le mécanicien pour faire nettoyer le démarreur qui fait un bruit étrange ces derniers temps. Après discussion, en plus du nettoyage du démarreur, le chef me dit qu'il peut nous trouver un joint de culasse pour Philéas, et donc qu'il peut nous ouvrir le moteur pour nous changer les bougies de préchauffage cassées... On est ravis, on commençait à être inquiets pour les démarrages version grand froid en Bolivie. On passe 6 jours au garage, les mécaniciens, très pro par rapport à beaucoup de garages que l'on a pu faire jusque là, nous sortent tous les accessoires, démontent tous les étages du moteur et sortent la culasse. Ils percent pour faire sortir les bougies cassées puis refont les filetages dans la culasse. L'un des filetage est trop large et ils passent un jour et demi à le refaire en mettant un adaptateur. Ils remontent tout. Phileas démarre. On fait des essais en montagne, les mécaniciens déplacent l'engrenage de la pompe à injection pour l'altitude, cela permettrait d'avoir plus de puissance. Ils n'ont pas changé le joint du carter de distribution car il est introuvable... il fuit un peu, il faudra qu'on le change un jour... On a l'impression d'avoir un engin tout neuf qui démarre bien mieux ! En plus, on gagne 3 litres au 100 km en moyenne sur les 2000 kms suivants (on faisait environ 15L/100 et on est passé à moins de 12 !) Ca en valait la peine, surtout vu les démarrages après des nuits glaciales comme dans le Salar d'Uyuni ou la température est descendue à -10°C)


17 juin 2017 : on arrive à Cusco. Sur les 5 derniers kilomètres, Philéas se met à faire un chuintement étrange par moment, cela nous rappelle le problème de palier de transmission que l'on avait eu au Belize. On arrive au camping, le lendemain c'est dimanche, on attends donc le lundi pour faire venir un mécanicien, qui nous diagnostique effectivement un second palier de transmission à changer... et une fuite de liquide de frein à l'arrière. Le palier de transmission est remplacé dans la journée, au camping et le lendemain je vais au garage pour réparer la fuite de liquide de frein. Ils réparent également une fuite d'huile au niveau de la pompe à vide et font une vidange. Je change le filtre à air qui était complètement imbibé d'huile de moteur suite à notre chute... On espère que Philéas va mieux...


13 juin 2017 : on arrive à Ica ou l'on décide de faire réviser les freins, un mécanicien nous démonte les tambours pour vérifier, ils sont usés à moitié. On va chez un autre mécanicien qui nous ressere les cables du frein à main. Il nous explique que les freins à main ne marchent pas bien en haute altitude et encore moins en marche arrière... cela explique un peu nos déboires. On va ensuite faire changer la batterie du porteur qui est fatiguée et qui n'a plus la force de démarrer par temps froid, cela fait trois matins que l'on se fait aider pour démarrer.


24 mai 2017 : on a dormi à 4200 mètres d'altitude. On se lève tôt pour aller au Pastoruri. On emprunte la piste qui monte jusqu'à 5000 mètres, au parking du glacier. Arrivés à 4807 mètres, on pense que Phileas vient de dépasser la hauteur du mont blanc. 500 mètres plus loin, c'est le parking. Dans la dernière côte, Phileas refuse de monter, le moteur n'a plus d'oxygène. J'insiste, le moteur cale. Je freine, plus de frein, le moteur est coupé, je freine avec le frein à main, aucune réponse, Phileas descend la pente en marche arrière... Panique ! Je tourne les roues coté montagne pour éviter de finir dans le rio, les roues arrières montent sur une butte, Phileas bascule et se couche au milieu de la route. Marion court sortir les filles, je réussit à ouvrir ma portière vers le haut, on sort tous. Tout le monde va bien, des gens du refuge sont venus nous aider. L'un d'entre eux m'emmène à 50km de là chercher une dépanneuse à moto, les téléphones ne captant pas là haut. Je reviens quelques heures plus tard avec une dépanneuse, l'opération est anxiogène mais Phileas revient sur ses 6 roues après quelques dégats et de longues heures... On le gare sur le parking et on passe la nuit à 5000 mètres. Les dégats : le bas de caisse du coté droit est cassé un peu partout. Le store a pris des coups, la fenêtre des filles est cassée, quelques égratignures mais c'est tout... On remet l'intérieur de la maison à l'endroit, ce qui n'est pas une mince affaire, tout étant sens dessus dessous. Le lendemain, un couple de voyageurs brésiliens nous aide à démarrer car Philéas ne peut pas démarrer seul à 5000 mètres d'altitude par ce froid, on a toujours que deux bougies de préchauffage. Le lundi 29 mai 2017, on est à Lima et on va dans le quartier Los Olivos faire réparer l'extérieur de Phileas. Après quelques discussions, on fait confiance à Aurelio, pour nous refaire une fenêtre. On en profite pour faire refaire la fenêtre de la capucine que l'on avait perdu à Mompos en Colombie. Aurelio nous trouve des personnes pour nous refaire le bas de caisse. Je profite de la journée pour changer les essuie glaces et pour faire ajouter de la matière sur les vielles plaquettes de frein pour en avoir des neuves au cas ou... Les notres ne se trouvant pas au Perou. En fin de journée, la fenêtre est finie, le résultat n'est pas parfait loin de la mais cela conviendra... Le bas de caisse est presque fini. On reste le lendemain pour qu'ils finissent. Le lendemain, ça se gate, on se rend compte que la fenêtre ne ferme pas bien, Aurelio essaie de régler le problème mais c'est compliqué, il veut plus d'argent, on se rend compte que les gens qui travaillent pour lui ne sont pas ses employés comme on l'avait compris mais des gens qu'il paye pour l'aider, on se rend compte qu'on s'est déjà fait avoir, il disparait et tous ses prétendus employés réclament leur paye... Le bas de caisse n'est pas fini mais ça ira... on est attristés de la tournure que ça a pris... l'un des travailleurs nous dit qu'il a un contact dans la police et qu'ils vont rechercher Aurelio... on ne s'attends à rien. On s'en tire sans rien payer de plus mais avec un bas de caisse pas terrible et une fenêtre qui laisse passer un peu l'air et qui ne tient pas très bien.



13 avril 2017 : en arrivant à Baños pour la deuxième fois, les freins font un bruit étrange. Le lendemain, on roule tout de même jusqu'à Puyo. Après manger, j'emmène Philéas chez un mécanicien vérifier les plaquettes. La plaquette extérieure avant gauche est usée jusqu'au métal et le disque est abimé. Le mécanicien me les change (il nous restait un jeu acheté en Colombie) et me ponce un peu le disque. Les précédentes auront duré 6 mois. Il parait qu'elles sont de mauvaise qualité et avec les descentes qu'il y a en Equateur, et malgré l'utilisation au maximum du frein moteur, rien d'étonnant


3 février 2017 : en arrivant à Quito, nous décidons d'essayer de régler les problèmes que nous avons avec Phileas depuis quelques temps. Depuis le début de la colombie, nous avons un problème au démarrage, quand le moteur est froid, il a beaucoup de mal à démarrer, broute et fait beaucoup de fumée blanche tant que le moteur n'est pas chaud. Quand nous étions au Parque Los Nevados, nous n'avons même pas pu démarrer et avons du être remorqués. Le second problème est plus récent et se produit lorsque l'on monte beaucoup, le plancher chauffe au dessus du circuit d'échappement (il chauffe beaucoup, il brûle). Nous allons donc dans un garage ford. Après cinq minutes de discussions, le gérant nous dit qu'ils ne peuvent rien faire pour nous... On va dans un second atelier où on nous explique qu'il y a sûrement un problème avec le moteur et peut être les injecteurs mais que c'est un moteur diesel, que le diesel n'est pas connu en Équateur et que ce type d'injecteur ne se sort pas sans déculasser... un peu dépités, on parle du problème du plancher qui chauffe, ils nous proposent de remplacer le catalyseur par un tube, on explique qu'on préférerait le changer, ils nous présentent un autre atelier spécialisé dans les échappements. Ils sortent le catalyseur, cherchent le même, ne le trouvent pas, lui font donc un décrassage puis le remettent. Quelques jours plus tard, on va vers Papallacta, il y a un col à 4200 mètres, avec les 30 derniers kilomètres à 20%. Arrivés au col, le sol de Phileas est brûlant. Le plastique du bas de caisse devant l'échappement à fondu et cerise sur le gâteau, on arrive plus à redémarrer, la pédale d'accélérateur n'a aucun effet sur le moteur. Heureusement, c'est en pente douce et le moteur prends. On fait demi tour, direction Quito pour trouver une solution. On retourne chez le spécialiste échappement qui nous change le catalyseur pour un tube (je l'ai secoué et il fait un bruit de maracas, il aurait pu s'abstenir de nous le remettre la première fois...) puis on retourne à notre stationnement habituel. On croise des argentins, qui ont appelé pour nous un mécanicien de Quito qui dépanne gratuitement les voyageurs, Cristian. On regarde Phileas avec Cristian, et il nous confirme qu'on a un problème avec les injecteurs, qui doivent être encrassés et que c'est pour cela que le moteur a du mal à démarrer. Il n'a pas les machines pour nous aider, on change le filtre à air, on nettoie un capteur et Cristian nous dit qu'il va nous trouver un mécano qui peut nous aider. C'est ainsi qu'on arrive à l'atelier de Juan, qui connaît bien les moteurs diesel. Il propose une maintenance complète du moteur (de ce que l'on peut faire sans déculasser) et un nettoyage des injecteurs. Les injecteurs sont sortis sans soucis et emmenés au laboratoire (Juan négocie le prix à 50 $ alors qu'on nous en demandait 100), les mécaniciens font une vidange, démontent l'admission, vérifient les deux bougies qu'il nous reste, n'arrivent pas à sortir les cassées, nettoient tous les tuyaux, vérifient les connections, vérifient tout le circuit de gasoil. On repart le lendemain, avec l'impression d'avoir un camion neuf. On part le lendemain sur la même route, vers le col à 4200 mètres. On déchante vite, Philéas n'arrive pas à monter et à peine 300 mètres de dénivelé plus tard, le moteur surchauffe (normal, on ne pouvait monter qu'en première) et je m'arrête. Les filles en ont marre et font un sac pour continuer vers l’Amazonie sans Phileas. Je rentre à Quito avec le malade. Je retourne voir Juan le lendemain, on va au laboratoire, ils font un scanner, on a trois problèmes, un concernant l'échappement qui semble bouché, un concernant un capteur de température absent et le dernier concernant le contrôleur électronique qui serait défaillant. On commence par régler les problèmes d'échappements, un spécialiste nous démonte les silencieux, les ouvre et agrandit les trous internes qui selon lui sont trop petits pour le camion. On retourne faire un scanner et il ne reste que les deux autres problèmes. Le laboratoire ferme pour le week end et Juan me dit qu'il ne peut pas faire grand chose de plus. Après moultes discussions, on pense tous les deux que le problème vient de la pompe à injection qu'il faut recalibrer maintenant que les injecteurs sont propres, elle manquerait de pression. On se trompe complètement. Le lundi, on va au laboratoire ou Roberto nous explique que ça ne peut pas être la pompe à injection car elle est entièrement électronique, s'il y avait un soucis, le moteur ne démarrerait pas. Le scanner n'indique plus que le problème de capteur. Roberto cherche le capteur, démonte le circuit, nettoie tout, reconnecte puis on va faire un essai. Phileas réagit beaucoup mieux ! On retourne au garage ou il vérifie d'autres capteurs, le circuit du turbo et les tuyaux derrière le moteur. Il me conseille de déconnecter la vanne EGR qui se charge de faire entrer une partie des gaz d'échappement dans le moteur pour qu'ils soient rebrulés et que l'on pollue moins. En altitude, ça fait perdre de la puissance au moteur, on la reconnectera quand on sera plus bas. On refait un essai et je repars avec un Phileas tout neuf le 20 février, deux semaines plus tard ! On a toujours un peu de fumée blanche au démarrage, probablement due aux deux bougies de préchauffage manquantes, mais on peut toujours démarrer avec du Starting, un aérosol à vaporiser dans la conduite d'air qui aide à la combustion par grand froid.



14 janvier 2017 : sur la route vers Cali, d'un seul coup, l'accélération fatigue, je me rend compte rapidemment que le moteur surchauffe, on s'arrête rapidement, et on attends une heure que le moteur refroidisse. Entre temps, un camion de remorquage s'arrête pret de nous et on discute. On regarde le niveau de liquide de refroidissemnt, il est à sec... On remet du liquide, celui ci s'empresse de se répandre par terre par derrière le moteur... Le grutier attends un collègue, ils discutent, essayent de regarder d'ou vient le problème. L'eau sort par derrière la pompe à eau. Ils décident de nous remorquer jusqu'au prochain village. Le remorquage est gratuit, cela fait partie du service d'autoroute en colombie (pas toutes mais beaucoup). Le lendemain est un dimanche et le mécanicien à coté duquel on nous dépose est fermé. Heureusement, on croise un aimable colombien qui se propose de nous en trouver un. Le dimanche à 8h, un ami à lui, vient nous aider. Jaime trouve rapidement le problème, le tuyau principal d'arrivée d'eau à la pompe est entaillé sur quatre centimètres... il a du exploser à cause de la chaleur ou de la pression. On avait de petites pertes de liquide de refroidissemnt depuis le costa rica et il est possible que le problème existe depuis longtemps et se soit aggravé d'un coup. Jaime démonte le tuyau , en trouve un identique et nous remonte Phileas en deux heure et demi ! On est ravis. 


9 janvier 2017 : nous sommes à 4000 mètres d'altitude, nous avons passé la nuit au parc Los Nevados, les montagnes sont magnifiques mais il fait froid. Philéas refuse de démarrer. Les bougies, au nombre de deux depuis le mexique, ne sont pas suffisantes à le faire démarrer mais pas seulement, je sens qu'il y a plus. On attends que la température remonte mais elle ne remonte pas. A midi, je demande à une voiture de colombiens de nous aider à démarrer car j'ai vidé la batterie à force de tentatives infructueuses... On essaye mais le problème persiste, les colombiens proposent de nous tracter, ce que j'accepte avec plaisir, le moteur démarrer assez rapidemment en roulant mais la pédale d'accélérateur reste sans effet, l'injection est au point mort. Au bout de quelques kilomètres, le moteur ayant chauffé, l'injection est revenue, on se sépare. En redescendant, je remet de l'additif pour nettoyer les injecteurs, on ne l'avait pas fait depuis quelques temps et la qualité du diesel en amérique centrale et du sud le necessite. J'achète également un aérosol magique appelé Starter qui, vaporisé dans la durite du filtre à air avant de démarrer fait paraît il des miracles par grand froid, même en cas d'injection fatiguée selon le mécanicien à qui je l'achète. Nous verrons lors du prochain problème de même type.


22 novembre 2016 : à Bucaramanga, en rentrant à notre bivouac, des gens nous font de grands signes. On s'arrête à la troisième personne qui nous fait signe car je trouve ça louche. La personne nous indique qu'on a un problème de direction, les pneus avant vibrent quand on roule, il connait un mécanicien, s'installe dans Phileas et nous emmène. En bord de route, un mécanicien nous démonte les rotules de direction et les emmène à réparer. Il démonte également les étriers de freinage qui sont bloqués et qui appuient un peu tout le temps sur le disque. On aurait du prendre plus le temps de discuter et faire plus attention à ou partaient les pièces. Le mécanicien nous prends un prix un peu élevé pour le pays mais honnète. En revanche, l'atelier dans lequel il a fait emmener les pièces pour les réparer nous arnaque parfaitement, on paye le prix des pièces neuves... ils profitent du fait que nous sommes des "gringos" pour nous faire payer. Bref, Philéas est en état de marche. 


01 novembre 2016 : après avoir quitté Bogota, le passage des vitesses devient très difficile, voir impossible. On roule tout de même jusqu'à notre prochaine destination: Zipaquira. Arrivés là bas, on cherche un endroit pour la nuit. Le problème empire, non seulement les vitesses passent mal mais Phileas n'avance presque pas même en appuyant sur l'accélérateur... et en seconde et troisième, on a l'impression d'être en première. Je me gare dans une rue pour chercher un mécanicien. Les gens n'ont pas l'air de savoir. Un policier passe, on discute, il nous dit que l'on peut passer la nuit là. Le lendemain matin, deux policiers passent, je leur explique. Ils me disent qu'ils vont chercher un mécanicien qui peut prendre Phileas et repasser. Une heure après, ils nous escortent jusqu'à un garage. Le garagiste regarde mais n'a pas l'air de savoir quoi faire, ils veulent nous remorquer jusqu'à Bogota (Entre temps le problème a empiré, et même en première, Phileas ne bouge pas.). Après discussion, il nous trouve trop gros pour son garage, il nous propose de nous remorquer jusqu'à un autre garage plus grand, à 500 mètres de là. Arrivés là bas, le problème est tout de suite trouvé, le disque d'embrayage est complètement fini... Ils le sortent et l'emmènent à Bogota pour en trouver un nouveau. Contre tout pronostic, la pièce existe et est là le lendemain. Le disque est remonté et Phileas fonctionne ! En discutant, Felipe, le garagiste, nous propose de changer les plaquettes (celles qu'on avait fait réparer au Mexique sont déjà bien usées après seulement 8000 kilomètres et risquent d’abîmer les disques car il y a des rivets dedans pour tenir la « pâte »). Felipe a trouvé un jeu de plaquettes neuves de la bonne taille pour Phileas, chose qu'on n'avait pas trouvé au Mexique. On en prends un second pour la route... Felipe change le filtre à gazoil et nous propose de regarder les tambours de frein à l'arrière, chose qu'on avait jamais faite... ils sont usés et décollés. On reste une journée de plus pour les changer. Phileas est comme neuf ! (ou presque)


02 août 2016 : à Panama City, on se rend compte définitivement que nos batteries cellules ne tiennent plus, on recharge l'ordinateur sur la batterie porteur et malgré cela, le soir, ça nous arrive de ne plus avoir de lumière, même les jours ou l'on fait un peu de route, ce qui recharge les batteries. On décide donc d'aller à la Casa de las Baterias, spécialisé dans les batteries, après avoir démonté le siège et testé les batteries, la grosse est définitivement morte et ne sort plus un ampère mais la petite a encore de la ressource. On fait donc changer la grosse, et on reprends une vie sans se soucier de l'électricité, c'est plus confortable...


07 juillet 2016 : A San José, au Costa Rica, au moment de démarrer pour aller au garage pour le tenseur de la courroie, un sifflement important se fait entendre, je soulève le capot, la courroie des accessoires ne tourne plus, on coupe le moteur, elle est sortie d'un des galets qui semble cassé. On recherche un mécanicien qui constate que le galet de la pompe à liquide de refroidissement est cassé. On ne peut pas le souder, il nous faut donc changer la pièce. Le garagiste démonte la pompe à eau et cherche la pièce qui s'avère ne pas exister au Costa Rica. Nous décidons donc de la faire envoyer de France ; malheureusement, c'est le week end, la pièce ne peut donc être récupérée en France que le mardi suivant et envoyée par DHL express directement. On reste en tout 14 jours à San José où on profite de cette pause pour se reposer. Le garagiste remonte ensuite la pièce rapidement. Au moment de démarrer le lendemain, une petite frayeur, la batterie semble faire des siennes, et Phileas ne veux plus démarrer. Je mesure la tension aux bornes de la batterie : 84 V !! Après investigations, notre multimètre a rendu l'âme et raconte n'importe quoi... c'est juste une cosse qui était mal serrée. On peut repartir. Suite à cette réparation, on se rend aussi compte qu Phileas perd un peu de liquide de refroidissement et que l'on doit en remettre régulièrement (affaire à suivre).


02 juillet 2016 : En regardant Phileas de loin, je vois une plaque qui pendouille en dessous, en y regardant de plus près, c'est le silencieux arrière dont la coque se détache, rongée par la rouille. Le lendemain, je la raccroche à l'aide d'un fil de fer. C'est un peu bruyant mais on peut rouler quelques jours comme cela. Le 06 juillet, on trouve un garage spécialisé dans les Muflas à Quepos, Costa Rica, qui nous change les deux silencieux en 1h30. Les nouveaux sont plus longs. On a également un bruit dans le moteur, le mécanicien nous diagnostique que la courroie des accessoires est lâche et pense à un problème avec le galet tenseur. La pièce ne peut être qu'à San José et on peut rouler comme cela, on va donc vers San José.


06 juin 2016 : Au Salvador, à Sosonate, sur une route de montagne, un craquement se fait entendre dans les virages à gauche. On s'arrête dans une station service, on demande ou il y a un mécanicien en plus du plein, il y en a un dans la station qui diagnostique rapidement un écrou qui est parti au niveau d'un renfort du pont arrière. En une heure, il nous remet de nouveaux écrous des deux cotés du pont.



18 mai 2016 : Au Guatemala, à Coban, après une piste particulièrement difficile, Phileas fait clignoter le voyant de la batterie, signifiant par là que l'alternateur ne fonctionne plus, ce que je constate avec un ampèremètre. On trouve un mécanicien électronicien qui nous démonte l'alternateur le lendemain, il constate rapidement que la courroie des accessoires n’entraîne plus l'alternateur. Il ne peut pas l'ouvrir pour le réparer car « la clé pour l'ouvrir n'existe pas au Guatemala ». Il propose donc de souder le galet avec le bloc alternateur, ce qui est fait. Second problème de l'alternateur, le régulateur est également cassé et ne produit plus de courant. Il faut trouver la pièce. Contre toute attente de notre part, la pièce existe et est à Ciudad de Guatemala. Elle arrive le lendemain et l'alternateur fonctionne à merveille.


03 mai 2016: Au Belize, juste après un Tope, un fort bruit de frottement venant de dessous Phileas apparaît et ne nous lâche plus. On arrive à faire six kilomètres jusqu'au prochain village. On dort sur le parking d'un garage car on est dimanche et demain lundi est férié. On rencontre Mike, un garagiste qui nous diagnostique que le palier central de transmission a sauté. Le joint du palier est parti, faisant que l'arbre ne tourne plus sur son axe. Il nous le démonte le mardi, commandant une pièce qui arrive par avion le lendemain. Ce n'est pas la bonne, il envoie notre pièce par avion et une pièce similaire arrive le lendemain, Phileas peut reprendre la route.


18 avril 2016 : A Chetumal, au Mexique, on fait une pause réparations. On doit changer les disques de freins ainsi que les plaquettes qui sont en bout de course. On passe une journée à écumer les garages et magasins de pièce de Chetumal mais les seuls disques de freins pour Ford Transit qui existent ont cinq goujons, Phileas en a six. On fini par atterrir chez Minguer, qui est spécialisé dans la réparation de disques de freins. Il nous sort donc les disques en une journée et demi (car ils sont particulièrement oxydés), les ponce et remet de la « pâte métallique » en surface, de même, les plaquettes sont réparées avec de la « pasta ». On lui demande également de faire une vidange et de nous changer les bougies de préchauffage, chose que l'on doit faire depuis l'Arizona (Phileas ne peut plus démarrer s'il fait trop froid à cause des bougies. On a du modifier notre itinéraire pour éviter les trop grands froids). Malheureusement, les bougies sont également oxydées et deux restent cassées dans le moteur. Seule solution pour les sortir, ouvrir le moteur mais pour cela, il faut avoir des pièces de rechange que l'on a pas. Phileas roulera avec deux bougies en attendant mieux.


21 mars 2016 : A Coatepec, au Mexique, on sent que les plaquettes de freins sont vraiment usées depuis quelques jours et on décide de les changer. On trouve un garage dans lequel on peut le faire, le mécano démonte les plaquettes et ne trouve pas de plaquettes neuves, il emmène les plaquettes dans un atelier où elles sont réparées avec de la « pasta » (ils les poncent et collent ensuite cette pâte pour qu'elles soient comme neuve). Malheureusement, l'atelier n'a pas de « pasta » de la bonne forme et le mécano me conseille de les rechanger plus loin ainsi que les disques de frein qui sont très usés. En attendant, Phileas freine beaucoup mieux.


03 mars 2016 : A Tepic, au Mexique, au moment de faire la pression des pneus, je me rend compte que le pneu intérieur arrière droit est à plat. Je le regonfle, il est à plat une heure après. On va dans une llantera qui nous le répare rapidement pour trois euros. On revient le lendemain pour changer les six pneus (les deux avants avaient 45 000 km mais les quatre arrière avaient plus de 55 000 km et commençaient à être un peu lisses)



26 janvier 2016 : A San Quintin, au Mexique, Phileas fait un bruit étrange depuis plusieurs jours et le bruit empire, on décide d'aller voir un mécanicien. Le bruit ressemble à des craquements quand on passe la deuxième et la quatrième et se fait plus important lorsqu'on débraye en freinant pour rétrograder. Le mécanicien démonte la transmission, ce n'est pas le niveau d'huile de la transmission comme on l'espérait mais vient du bloc d'embrayage. Il sort le bloc et l'emmène à Ensenada, à 3h de route le lendemain pour travailler dessus avec un ami. Il nous ramène le bloc réparé le soir même, il a du changer des pièces dedans : des engrenages et un axe qui était tordu. Phileas est remonté le lendemain et a l'air tout neuf, plus un bruit !


14 octobre 2015 : On est sur l'autoroute, au Texas, dans un bouchon. D'un coup, la pédale d'embrayage devient molle, s'enfonce sans résistance et plus aucune vitesse ne passe. Je me gare sur le coté et on cherche sans résultat... une heure après, le problème semble résolu de façon temporaire. On reprends la route jusqu'à notre destination puis le lendemain, on va dans un garage Ford pour faire un diagnostique. Le cylindre maître de l’embrayage fuit un peu mais rien qui ne nous empêche de rouler un peu. On apprends que il nous faut faire venir la pièce et que les filtres pour une vidange sont inexistant aux États Unis. On fait donc envoyer les pièces chez un contact chez qui on va passer un peu plus tard. Le 10 novembre 2015, après avoir récupéré les pièces, à Salt Lake City, on fait changer l'embrayage dans un garage Ford, qui nous fait également une vidange.



Les problèmes de la partie habitation


Plomberie : En Bolivie, peut être à cause du froid ou à cause de certaines mauvaises pistes, on se rend compte que lorsque l'on tire de l'eau dans la salle de bain, celle ci ressort dehors par un interstice entre le sol et la paroi droite de Phileas, au lieu d'aller dans la cuve. A Sucre, je profite du camping pour bricoler tout ça. Le tuyau en question fait le tour de Phileas par en dessous la salle de bain avant d'arriver dans la cuve... il est donc inaccessible. Je décide de le remplacer par un nouveau tuyau et je fais un trou d'un pouce dans le sol de Phileas sous l'évier de la salle de bain pour évacuer l'eau. Pour l'instant, ça coule directement dehors... on le raccordera à la cuve plus tard. Je profite de l'occasion pour refaire une grosse partie des joints de la salle de bains.


Frigo : Le Frigo, baptisé « Fume sec » pour l'occasion, a été un fil rouge de problèmes. Depuis le début du voyage, il a eu des ratés au démarrage. Trois problèmes sont en cause : l'arrivée de gaz qui est parfois obstruée par de petites poussières qu'il faut nettoyer, le piézoélectrique qui est un peu ballant et qui est parfois en contact avec le brûleur, ce qui empêche l'étincelle, j'ai fini par réussir à le fixer et enfin le thermocouple qui fonctionne parfaitement pendant un mois puis qui ne veux plus détecter la flamme d'un seul coup pour une raison connue de lui seul (que j'ai attribuée successivement au chaud, au froid, à l'altitude, à l'humidité, à un faux contact, et peut être aussi une fois ou deux à la pleine lune...). Après maintes hésitations, je fini par changer le thermocouple à Bogota, pendant que Phileas est au repos pour deux mois. Fume sec fonctionne beaucoup mieux après ça ! Malheureusement, fume sec recommence à ne pas marcher deux semaines après. Après investigation (je démonte l'adaptateur du thermocouple pensant à un problème électrique), il est possible que le problème vienne du bloc de sécurité qui fait parfois des siennes sur ces modèles. Impossible de trouver ce type de pièces par ici. On renonce donc au frigo pour un temps et on s'habitue à avoir un garde manger à la place, qui marche tout de même moins bien dans les régions chaudes. En Equateur, les parents de Marion nous ramènent un adaptateur de thermocouple ainsi qu'un nouveau bloc de sécurité. Je les change et Fume sec repart ! Une semaine après laquelle le gaz ne se lance plus, c'est l'éléctrovanne qui ne s'ouvre plus, la tension n'est pas suffisante à l'allumage pour l'ouvrir. Je rajoute un interrupteur pour ouvrir manuellement l'éléctrovanne au lancement. Ca marche un temps mais au bout d'un moment, le frigo se coupe, comme si le thermocouple était défecteux. Il envoie pourtant la bonne tension à la carte mère du frigo... On laisse tomber, la seule chose à faire serait de changer cette carte qui coute quand même 500 euros... On vit sans frigo et on s'en sort très bien. On achète des légumes plus souvent mais ça se passe bien.


Radiateur : Lui aussi est capricieux mais on a fini par prendre le coup de main pour le faire démarrer au cours de nos longues nuits très froides dans le Wyoming. Par contre, une pastèque tombée dessus a cassé le cache du dessus du radiateur... qui tient maintenant avec du scotch.


Fenêtre : En repartant de Mompos, en Colombie, nous laissons la fenêtre frontale de la capucine ouverte. A 80 km / h, on entends un grand clac et après de courtes recherches, on se rends compte que la fenêtre à disparue. Après deux heures et demi de recherches sur le bas coté, nous abandonnons. A la place, je visse une place, jointée, couverte d'une bache. C'est étanche à l'humidité mais pas au froid. A lima, arpès notre chute, on fait réparer la grande fenêtre coté droit. On en profite pour faire une fenêtre sur la capucine. Un bout de plexiglas jointé... Je refais le joint à Sucre en Bolivie car il y a des trous.


Le SOG : Avant de partir, nous avons fait équiper Phileas d'un système SOG. Le système SOG permet de remplacer les produits chimiques à mettre dans la cassette des toilettes pour éviter les mauvaises odeurs. Le SOG a un fonctionnement assez simple, lors de l'ouverture de la trappe des toilettes, un ventilateur se met en marche et les gaz contenus dans la cassette sont aspirés et filtrés vers l'extérieur. Nous préférions ce système à la solutions chimique pour des raisons écologiques et également car dans certains pays, nous risquons de devoir vider la cassette des toilettes dans des endroits un peu plus nature.

Ce système nous convient parfaitement et les mauvaises odeurs sont très efficacement rejetées, le seul bémol est le prix du système, qui n'est vraiment pas donné.

Malheureusement, après 4 mois de périple (nous ne l'avions pas beaucoup utilisé avant à part 10 jours en Italie), le SOG a rendu l'âme. Un jour, il est devenu très bruyant au démarrage, le lendemain, le ventilateur avait cessé de tourner. Après analyse du circuit, le bloc principal (contenant le branchement du tuyau et le ventilateur) était le coupable. Ce bloc est vendu 80 euros chez les accessoiristes de camping car, et est bien entendu introuvable aux Etats Unis. Les américains ne connaissent pas ce système, ils n'ont pas de cassette de toilette et les eaux noires sont rejetées à l'extérieur comme les eaux grises.

Après quelques recherches sur Internet, de nombreuses personnes ont fabriqué leur SOG eux mêmes, j'ai décidé de tenter l'expérience. Pour cela, j'ai commencé par faire un trou dans la porte des toilettes (creuser le polystirène) pour loger un ventilateur d'ordinateur (8cm x 8cm, ils ont un débit de 30 m3 / heure, ce qui est plus que suffisant pour la cassette.) J'ai gardé le tuyau du SOG qui s'adapte sur l'évent de la cassette et je l'ai raccordé à une bonde coudée de 25mm à l'aide d'un adaptateur de plomberie male-male. J'ai découpé une plaque de plexiglas que j'ai vissé dans la porte par dessus le ventilateur, avec un trou pour la bonde et un pour les fils. J'ai raccordé le tout et ça marche parfaitement bien.

Par la suite, nous nous sommes rendus compte que le détecteur de l'ouverture de cassette marchait mal et considérait la cassette ouverte à cause des cahots de la route. Le SOG marchait donc en quasi permanence. J'ai court circuité le détecteur et je l'ai remplacé par un interrupteur, beaucoup plus sur et simple à utiliser.

Un SOG fabriqué maison doit coûter une trentaine d'euros tout au plus, le SOG quant à lui frise les 200 euros... si c'est à refaire, on le fait maison.



Le porte vélo : Avec en moyenne plus d'une manœuvre par jour dans des endroits parfois difficiles d'accès, il fallait que ça arrive malgré notre caméra de recul : Le porte vélo a pris deux chocs qui ont tordu l'armature et les barres de portage. Les vélos n'ont rien et peuvent toujours être accrochés dessus. A Bogota, je trouve un atelier pouvant me faire n'importe quelle pièce en alu si j'ai le matériau. Je trouve un vendeur d'aluminium vendant des tubes et des profilés. Bon il les vends par 6 mètres mais ca ira. Avec mes 12 mètres d'alu, je vais voir l'atelier qui réussi à me refaire la partie tordue du porte vélo.


Miroir : A La Esperanza, au Honduras, après un énième Tope, le grand miroir de la salle de bain s'est cassé. On a trouvé facilement une vidrideria dans laquelle il nous ont taillé un miroir de la taille que l'on voulait. Ce qui a été plus compliqué, ça a été d'enlever l'ancien miroir qui était vraiment bien collé. Le vitrier nous a bien aidé pour cela.


Les prises allume cigare : Les prises allume cigare de la cellule de Phileas sont plutôt mal placées : dans les placards... après un an d'agacement, j'ai fini par démonter un placard et raccorder deux prises allumes cigares dans un endroit où elles sont utiles, sous les placards (accessibles sans les ouvrir).


Le câble de chargement du PC : Pour consommer moins d'électricité, nous avions acheté un adaptateur universel d'ordinateur sur 12V qui convertit le 12V en 19V avec l'ampérage adéquat. Durant la première année, j'ai du changer deux fois l'embout allume cigare, le porte fusible qui avait un faux contact qui court-circuitait la ligne cellule et faisait sauter les fusibles, et l'embout à brancher dans l'ordinateur s'est cassé, j'ai du rabouter le câble qui va sur le 220 au bout du transfo. Du coup, nous avons un câble de chargement vraiment long mais rafistolé de partout...


Étagères: Les étagères dans un des placards faites avant de partir menaçaient de casser au bout de 8 mois de voyage, je les ai donc renforcées avec des tasseaux. J'ai également ajouté des étagères dans les chambres des filles pour qu'elles puissent y mettre leurs jouets pour lesquels on commençait à ne plus avoir de place. Il reste des étagères à ajouter dans la salle de bain. On a ajouté des crochets un peu partout pour accrocher des choses qui avaient tendances à tomber lors des topes et tumulos. J'ai fait deux coffres avec un tiroir pour ranger des choses sous la grande table. Comme il n'y a quasiment que des sièges auto autour, ça ne dérange pas les jambes de nos filles qui sont même ravies d'avoir un repose pied.


Le Gaz : Nous avons laissé nos bouteilles de propane en France et avons acheté un kit international chez Narbonne Accessoires, kit très onéreux. En arrivant, nous avons acheté des bouteilles de gaz américaines et essayé de les raccorder à notre lyre, sans succès. Ces adaptateurs ne fonctionnent pas pour les bouteilles américaines, contrairement à ce qui est écrit sur quelques blogs. L'adaptateur a du jeu dans la bouteille qui fuit donc légèrement... La solution, aller faire un tour à Halifax (à Dartmouth en face d'Halifax) chez Hose&Fittings, qui prennent vos lyres françaises, les coupent, sertissent de quoi connecter un adaptateur américain dessus. Après l'opération, vous avez des lyres utilisables sur bouteilles américaines et françaises ! Il faut juste penser à emmener des lyres françaises pour pouvoir se raccorder sur le détendeur (attention, les pas de vis européens et américains sont différents et ne s'adaptent pas). Nous conseillons l'achat de bouteilles plus grandes que les bouteilles standard que l'on trouve partout en Amérique du nord, elles se trouvent en magasin de bricolage souvent sur commande mais font la même taille que les bouteilles françaises de 13kg et permettent plus d'autonomie. Contrairement à l'Europe, il est possible sur le continent américain de faire remplir ses bouteilles de gaz, au lieu de les échanger. C'est beaucoup moins cher ! Les bouteilles de gaz en Amérique centrale sont différentes des bouteilles américaines mais ils ont très souvent un adaptateur pour bouteille américaine pour les remplir.



Divers :

  • La soute : Un des pistons de la soute s'est cassé. Après quelques recherches, j'ai trouvé exactement le même piston et ai pu le changer.

  • Porte extérieure du frigo : à force de l'ouvrir pour aider fume sec (le frigo) à démarrer, une des attaches s'est cassée, vite remplacée par un écrou et un boulon papillon, plus solide

  • Lanterneau : réparation de la vis d'ouverture qui tournait dans le vide ; bouchage d'un petit trou autour du système d'ouverture par lequel passaient les moustiques

  • Plaques de cuisson : Le testeur de flamme de la plaque la plus utilisée s'est dessoudé, il est maintenant scotché en dessous...

  • Portières avant : le mécanisme d'ouverture des portières était devenu très (mais vraiment très) dur. Aussi, avant de le mettre sur un bateau et de confier les clés à quelqu'un d'autre, pour éviter les problèmes, j'ai démonté les portières et les poignées et huilé tous les ressorts et articulation. C'est maintenant comme neuf !


Les améliorations faites avant de partir


  • Ajout d'un panneau solaire sur le toit

  • Installation d'un système SOG (qui a tenu trois mois → un bricolage vaut bien mieux, voir plus haut)

  • Installation d'une deuxième roue de secours sur le toit

  • Installation d'une plaque sous moteur. Cette plaque n'existe pas pour les Ford Transit avant 2007 et a été faite sur mesure. A chaque fois que l'on passe au garage, les mécaniciens doivent l'enlever et la remettre, ce qui prends un peu de temps mais elle reste indispensable sur les pistes d'amérique.

  • Concernant les lits des filles, beaucoup de changements puisque nous avons rajouté des barrières de lit pour qu'elles ne tombent pas, mis des rideaux personnalisés (et cousus main par Marion) et nous avons aussi fait travaillé les filles (y'a pas de raisons qu'elles ne participent pas pour la déco de leur chambre). Nous leur avons proposé de décorer leur espace avec des autocollants... Autant vous dire qu'on n'a pas eu à leur demander plusieurs fois. Entre les lits, nous avons mis une poutre du temps pour leur permettre de garder la notion du temps lors de ce voyage (pour nous aussi je dois dois dire...)

  • Sous le lit de Camille, nous avons une trappe d'accès à la soute que j'ai condamné pour en faire un petit placard à chaussures. Dans l'entrée, Marion cousu une poche pour mettre des sacs qu'elle a customisé avec l'approbation de Maude et nous avons mis des filets de rangement. Dans la cuisine pas grand chose à part changer les fermetures de porte cassées et l'ajout de crochets pour suspendre toutes sortes de choses (torchons, brosses, éponges, culottes... euh non pas culottes). Dans le placard faisant face à la cuisine, nous avons fait enlever l'antenne satellite et avons mis des étagères pour plus de rangements. Le frigo s'est vu rajouter des plaques magnétiques pour y mettre des aimants (pour les filles et pour nous).

  • Côté dinette, c'est là qu'un des plus gros changements s'est opéré. Nous avons changé les housses, choisi des tissus que Marion a péniblement cousu pour changer toutes les housses des banquettes.

  • Nous avons aussi fait changer le store occultant et récupéré le rouleau de l'ancien pour y fixer une carte du monde que j'ai fixé avec l'aide de mon père. Une étagère à été rajoutée au dernier moment dans un placard (merci encore Androu). Les rideaux de séparation cabine/cellule et capucine/salon ont été changés eux aussi et fait selon nos goûts. Dans la capucine, j'ai installé une étagère pour y ranger plein de livres.

  • Dans la cabine, j'ai changé l'autoradio et posé un thermomètre intérieur et extérieur. J'ai également mis en place tout un tas de brides pour fixer les grilles de séparations lors de traversée en mer.

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